Couper les cheveux de la petite soeur, renverser le pot de peinture, sauter sur le lit avec le chien… Quel enfant n’a pas fait de grosses bêtises et quel adulte n’a pas entendu la naïve excuse « C’est pas moi » ? Les illustrations s’amusent à rendre encore plus énormes les méfaits du petit garçon, à accentuer le désespoir de la victime, à suggérer le plaisir d’enfreindre. Tout passe dans l’expression de grosses têtes rondes, stylisées, surplombant des corps minuscules. Une boule, des yeux immenses, une bouche démesurément ouverte pour rire ou pleurer et tout est dit. Le décor, lui aussi simplifié, avec quelques aplats de couleur, situe l’essentiel ; l’action se joue à trois personnages, le coupable, sa petite soeur et le chien, tantôt complices, tantôt victimes. Pour rire en famille.
Le pendant « fille » ou petite soeur existe sous le titre J’ai pas fait exprès.