A comme accordéon, B comme Banques, C comme Carambar. L’auteur décline l’alphabet, avec deux cent cinquante mots, prétexte à coups de gueule, indignations mais aussi regrets. Pourquoi le carambar est-il passé de huit à six centimètres ? Pourquoi la concierge n’est-elle plus dans l’escalier ? Les sujets d’inspiration sont multiples et rien n’échappe à son ire, ni économie, ni médias, ni politique ou justice…
« C’était mieux avant » nous répète Jérôme Duhamel. Ces petits textes, ponctués de multiples citations, sont souvent drôles, le plus souvent graves et pour la plupart frappés de bon sens. L’auteur assiste avec nostalgie à la disparition d’un mode de vie. Mais il ne veut surtout pas céder à l’amertume et conseille de tirer les leçons du passé plutôt que de s’y attarder. Il se répète un peu dans cet inventaire hétéroclite des loupés de notre société et à trop vitupérer, critiquer, il ressemblerait presque à ces éternels mal lunés qu’il fustige avec véhémence.