Dans la cour de récréation, le crocodile Bruno a tiré la capuche de Sophie la girafe. Sommé de s’expliquer, Bruno déclare qu’il lui a tiré la capuche, mais « pour de faux ». La maîtresse ne comprend pas ce concept, elle en parle au directeur, et très vite c’est toute la ville qui est en émoi. Tout le monde, journalistes, experts et scientifiques ne parlent plus que de ça : est-il possible de laisser les enfants tirer les capuches pour de faux ? La zizanie règne, une bagarre se profile… Bruno n’a plus le choix, il doit avouer la vérité. S’il y a une expression associée au monde de l’enfance, c’est bien celle-ci « c’est pour de faux ». Maxime Derouen s’amuse à pousser jusqu’à l’absurde la logique de cette formule. Les esprits s’échauffent, le bon sens n’est plus de mise. L’histoire est racontée à travers une ribambelle d’animaux, avec démesure et humour, dans une illustration joyeuse pas toujours très lisible. (A.E.)
C’était pour de faux !
DEROUEN Maxime