Cette opposition qui s’appelle la vie

ROUART Jean-Marie

Dans la veine de Devoir d’insolence (NB juin 2008), Jean-Marie Rouart poursuit sous forme de journal une chronique douce-amĂšre des actualitĂ©s de mars Ă  dĂ©cembre 2008. Mois aprĂšs mois, les semaines s’enchaĂźnent, sans date,  en fonction des Ă©vĂ©nements retenus et commentĂ©s par l’auguste acadĂ©micien. Finance, Ă©cologie, terrorisme, justice, prostitution, religions, culture, politique, le spectre est suffisamment large pour que les thĂšmes abordĂ©s fassent Ă©cho aux prĂ©occupations du plus grand nombre. Balayant notre amnĂ©sie, il revient sur des faits divers, des jeux de pouvoirs, le rĂŽle des mĂ©dias, et souligne nos mensonges et nos impostures tant morales que politiques. Il Ă©corche les tĂ©nors du gouvernement et de l’opposition avec Ă©lĂ©gance et finesse.

 

2008, annĂ©e charniĂšre, marque la chute d’une sociĂ©tĂ© arrogante qui se croyait inexpugnable : saurons-nous relever le dĂ©fi Ă  titre individuel et collectif pour retrouver le chemin de la confiance ? Telle est la question que pose l’auteur, observateur de ce monde en marche, inquiet de la crise morale que nous traversons. Ses analyses qui suivent le flot continu de l’actualitĂ© restent un peu trop souvent en surface.