Ceux de ma rue

ONDJAKI

& & &

 

L’auteur, qui se penche sur son enfance, fait revivre un petit garçon angolais, cadet d’une fratrie, hypersensible, bavard et cafteur à ses heures, avide de participer à la vie des grands. Et dans la famille africaine, élargie aux oncles, tantes, cousins, elle est animée. La rue aussi, où tout le monde se connaît. Tendresse de sa mère et de sa grand-mère, adoration pour sa grande soeur, premiers émois amoureux à l’égard des cousines, intérêt pour la sexualité : sa vie affective occupe une place importante. Mais l’enfance et l’adolescence, c’est aussi la vie scolaire et les activités au sein d’un groupe de jeunesse soviétique dans l’Angola communiste des années 80. Cette enfance se termine par l’adieu fait à ses parents pour aller étudier à l’étranger, un souhait personnel, source de déchirement aussi.

Regard attendri dans le « Rétroviseur » du temps d’un écrivain Angolais qui, avec la distance de l’humour, fait partager des souvenirs qui ont le charme de la candeur, de la sensibilité et de la joie de vivre.