Exorciste et sorcière, Alexia, devenue directrice du CRPS (Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels), s’inquiète d’un phénomène étrange : son ombre s’étire et se déforme à l’approche de tout monument religieux. C’est au moment où elle accepte l’idée d’un week-end au soleil avec son amie Bérénice qu’une information titille sa curiosité : des pêcheurs ont découvert d’innombrables furets pullulant sur l’île déserte de Xiros. Décidée à joindre l’utile à l’agréable, Alexia entraîne Bérénice sur Xiros pour élucider le mystère de la survie des animaux.
Ce dernier tome de la série franco-belge née en 2004 qui surfe entre thriller et fantastique n’est pas vraiment à la hauteur des précédents . Au cours de ses différentes enquêtes, une par album, Alexia, bien dans sa tête et dans son look, affronte moult démons occultes. La voici projetée dans un épisode mouvementé et sanguinaire, au milieu de paysages méditerranéens avenants. Elle y fait preuve d’assurance, de compétence et de caractère. Et il en faut face au machisme de bas étage de l’invisible Paolo, voix « d’outre-tombe » qui poursuit les deux filles de ses sarcasmes incessants.