Un homme sans papiers d’identité est assassiné dans la chambre 26 d’un paisible hôtel parisien. Ses deux chiens, qui ont donné l’alerte, portent des noms tchèques. Maya Ney, une cliente âgée d’origine polonaise, s’empresse – un peu trop – de les recueillir. Elle aussi a vécu à Prague autrefois. L’enquête est menée tambour battant par un jeune policier ambitieux.
Tecia Werbowski reprend sous forme de roman policier un personnage (Maya Ney) et des thèmes qui lui sont chers : la répression et la dénonciation sous le régime communiste en Tchécoslovaquie (cf. Entre espoir et nostalgie, NB décembre 2009). Cependant, ce petit livre de soixante-neuf pages est trop condensé pour accrocher : l’enquête, linéaire, manque de suspense et les nombreux personnages sont brossés très sommairement. Le lecteur reste donc sur sa faim.