Chaosmos

Aux États-Unis, dans les années 2020, ont lieu des crimes gratuits et des violences collectives dont les auteurs, qui n’éprouvent aucun remords, seraient poussés par une force extérieure, l’Onde chaotique. Bientôt, ce phénomène gagne le monde entier et l’agressivité générale crée le Chaosmos. Le sociologue chargé de l’étudier est lui-même assassiné par sa femme. Meurtres en séries et scènes de cannibalisme avec conseils gastronomiques télévisés alternent avec activités pornographiques particulièrement corsées. Mais surgit un groupe d’opposants qui fonde sa contre-offensive sur la joie et sur des commandos bien formés. Des scènes d’atrocité et de sexe, très précisément décrites – certaines à la limite du surréalisme dans l’horreur – dépeignent un monde pervers, obscène et répugnant où seuls les observateurs ou « biographes » sont provisoirement épargnés. Une telle dérive résulterait de l’absence de réflexion et de retour sur soi. Il est difficile d’apprécier l’intérêt du récit dont l’idée de départ est certainement originale. Longueurs et répétitions alourdissent l’ensemble qui reste très éprouvant. Cartésiens et âmes sensibles s’abstenir.