L’histoire, bien connue, est inchangée. Le texte est élagué afin de tenir sur une vingtaine de pages. Il est complété des dessins de Quentin Blake (est-il utile de le présenter ?) et animé de pop-ups. On découvre ainsi la chocolaterie, l’arrivée des familles le jour de la visite, la transformation de Violette en myrtille, le grand ascenseur de verre, et tous les titres de chapitres. Il contient également des volets à soulever et des tirettes – pratiques pour faire disparaître, l’un après l’autre, tous ces affreux gamins mal élevés. C’est gai et vivant :un festival de couleurs joyeuses et fraîches, y compris en fond du texte, illumine les pages, et Willy Wonka semble toujours en train de danser. Mais cela n’apporte rien de fondamental au texte original, sinon d’en faire une lecture plus rapide, et donc accessible à de plus jeunes enfants.
Charlie et la chocolaterie
DAHL Roald, BLAKE Quentin