Il y a très très très longtemps, dans l’immense steppe, un jeune berger nommé Suho découvre derrière un rocher un poulain nouveau né blanc comme neige. À partir de cet instant, le poulain et son cavalier galopent en parfaite harmonie dans la steppe et gagnent toutes les courses locales. Un jour, le seigneur Tahar Khan organise une course de chevaux dont le gagnant deviendra écuyer de la princesse. Poussé par ses amis, Suho s’inscrit, gagne mais reçoit pour toute récompense cent coups de fouet. Plus grave encore : le cruel Tahar Khan garde le cheval blanc.
Ce conte traditionnel mongol, où la mort cruelle du petit cheval attristera plus d’un lecteur, imagine les origines du violon à deux cordes. L’illustration originale est construite comme un théâtre d’animation. Sur fond cartonné évoluent chevaux en pâte à modeler, petits personnages habillés de tissus, et moutons pelote de laine.