Chien mais chiant (Raph’ et Potetoz ; 5)

Les habitués du journal Okapi doivent probablement y chercher en premier l’aventure du jour de Raph’ et de Potetoz, son inséparable chien monté sur ressort. Il est sans doute inutile de préciser que Raph’ est le type même de la préado, naturellement incomprise de ses parents, garçon manqué, baskets avachis, et que Potetoz a plus d’un tour dans son sac. Comme dans les tomes précédents, voici réunis les divers strips, où chacun se plaint de sa vie de chien, et ne parle que pour ronchonner, et de préférence en verlan, sur le frigidaire vide, la bêtise des garçons, et les copines conviennent que le programme télé est nul, mais on le suit quand même.

La présentation en album ne favorise pas une lecture en continu, car la vie quotidienne se répète parfois dans les sketchs; elle permet un constat: si la famille de Raph’est unie, la figure du père est prépondérante pour rappeler les méfaits d’une consommation abusive, ou les bienfaits d’une cuisine saine. C’est drôle, sans méchanceté. À signaler aux parents qui ne pourront que rire de la soirée « vieux jeux géniaux » de leur enfance.