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En 2002, Jean-François Probst, peu avant les Ă©lections prĂ©sidentielles, avait dĂ©crit son parcours auprĂšs du futur vainqueur pendant quelque trente ans (Chirac et dĂ©pendances). Ă lâapproche du scrutin du 22 avril 2007, il trempe Ă nouveau sa plume dans le fiel pour analyser avec mordant et cynisme le systĂšme chiraquien dont il a lui-mĂȘme profitĂ©. SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du RPR, chargĂ© de la communication⊠et de diverses missions particuliĂšres, il a notamment manoeuvrĂ© la presse, prĂ©parĂ© des complots, contribuĂ© à « tuer » de nombreux ex-amis du PrĂ©sident, aidĂ© Ă la premiĂšre Ă©lection de Mitterrand contre Giscard dâEstaing. Des portraits cinglants de JĂ©rĂŽme Monod, Sarkozy, Villepin et autres personnalitĂ©s voisinent avec de sordides histoires sur lâAfrique, le Japon, les valises pleines dâargent.
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Ăcrit par un familier de Chirac, que la modestie et la discrĂ©tion nâĂ©touffent pas, ce pamphlet sur un « ami » accusĂ© de vivre aux crochets des contribuables dans les palais nationaux se complaĂźt dans des faits Ă lâarriĂšre-goĂ»t peu engageant dont lâaccumulation est peu mobilisatrice pour la politique.