Chronique du règne de Nicolas Ier

Tourbillonnant, Artificieux, Magique Souverain, Leader Adulé, Inspiré, Rusé, sa Majesté bling-bling règne sur sa cour composée du duc de Sablé, de la baronne d’Ati, du comte d’Orsay, de la marquise de la Garde, du cardinal de Guéant et du petit marquis Benamou, pour ne citer que les plus titrés. Il y avait aussi l’Impératrice, mais celle-ci ne fit qu’un temps, tant lui pesaient les contraintes du pouvoir et n’était point encore remplacée quand fut signé l’imprimatur de ces pamphlétaires annales. On commence par déguster avec gourmandise cette nouvelle satire, tout en brillance saint-simonienne, de notre Prince de la parodie et du verbe français. Ne se souvient-on pas de La Bataille (NB octobre 1997) ? Las ! Pointe, trop vite, une certaine lassitude, ce Chantre de la « sarkophobie » n’ayant guère d’équanimité pour son « Équanime Souverain ».