On savait Georges Bess excellent dessinateur et poète onirique à l’imagination visuelle féconde. Bobi (N.B. jan. 2005), publié l’an passé dans la même collection, n’avait pas laissé indifférent, soit qu’il ait séduit, soit qu’il ait agacé. Cet album-ci, toujours en noir et blanc, lasse vite en revanche, même si le trait reste de qualité, égal à celui de Manara. Les planches illustrant une réflexion et un état d’âme par page se révèlent lassantes. Les crayonnés pleine page, à gauche, de même. Si la philosophie écolo New Age assure une unité de ton à l’ouvrage, il manque un fil conducteur pour retenir l’attention.
Chroniques aléatoires.
BESS Georges