Chroniques de l’asphalte ; 2/5

BENCHETRIT Samuel

Dans ce deuxième volume de chroniques d’autofiction, Samuel Benchetrit a quitté la banlieue pour devenir assistant photographe. Il raconte en courtes nouvelles, qu’il gradue de 25 à 6400 ASA (!), ses rencontres avec des figures plus ou moins banales de l’espèce humaine : un employeur cynique, des voisins hauts en couleur, une mère éplorée qui fait livrer une pizza sur la tombe de son fils au Père-Lachaise, un conducteur de métro devenu hystérique parce qu’un suicidé a choisi « son » métro pour se jeter dessous… C’est la galère, mais le récit est tendre, rapide, parfois cru, toujours drôle. La langue parlée colle parfaitement à ces saynètes genre clip vidéo, de la même veine que le précédent tome (Le Temps des tours (Chroniques de l’asphalte ; T.I.), NB décembre 2005). Le lecteur attend le suivant avec gourmandise.