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Ces chroniques sont les souvenirs les plus forts de l’enfance de Pierrot, dans les années 1940. En douze brefs chapitres, il raconte l’histoire d’un enfant maltraité par une mère dure et violente. Face à cette cruauté, Pierrot opposera la volonté obstinée de réussir sa vie, exerçant tous les métiers, de postier à infirmier psychiatrique, pour financer ses études et monter à Paris. Heureusement, il sera aidé en chemin par un camarade compatissant et par un professeur de chant.
Cette histoire de résilience, à l’évidence autobiographique, donne l’impression d’un règlement de comptes vis-à-vis d’une mère égocentrique et presque sadique. Mais elle ne parvient pas à émouvoir à cause, sans doute, d’un style maladroit, accentué par le choix de l’écriture à la troisième personne du singulier et, peut-être, par un manichéisme trop grand pour qu’il corresponde à l’absolue réalité. Il reste néanmoins la certitude que l’auteur s’est battu avec beaucoup de courage et qu’il a sans doute parfaitement raison d’en être fier.