Ce tome clôture le second cycle et apporte la lumière sur l’essentiel de la nature des Stryges grâce aux confidences de Weltman. Êtres surnaturels, mi-anges mi-démons, ils ont un défaut dans leur cuirasse de perfection : ils sont mortels et ne peuvent plus assurer leur descendance. Au XXe siècle, ils demandent à un alchimiste de les aider à résoudre ce problème, contrepartie de l’immortalité. C’est Weltman. Après de longs siècles d’études, de trahisons et de toute puissance, lassé d’une éternité sans but, il demande à Débrah, après lui avoir confié tous les secrets des Stryges, de mettre fin à ses jours ….
Après ces moments exprimés dans une atmosphère majoritairement incandescente d’un crépuscule où l’or domine dans un réalisme rude, une troisième saison s’annonce : Debrah est investie de savoirs surnaturels, tandis que ses amis vivent des épisodes difficiles dont ils devront se sortir. Leurs aventures ne se terminent donc pas, et Corbeyran, en scénariste avisé, saura tricoter avec son habileté coutumière une nouvelle trame fantastique autour de ses créatures ailées.