Cinq jours par mois

McLAUGHLIN Lauren

Cinq jours par mois, au moment de ses menstruations, Jill entre dans la peau d’un garçon, Jack. Pour garder secrète cette métamorphose, la jeune fille, sur la suggestion de sa mère, prétexte un traitement et s’enferme chez elle. Tout marche bien et Jill a une meilleure amie, Ramie. Elle rêve de participer au bal de fin d’année et discute mode et tactiques de séduction pour draguer un certain Tommy Tateson. Quand soudain, toute la belle mécanique se grippe !  Les transformations de l’héroïne en garçon sont floues. La mutation s’opère sur le corps de l’adolescente mais parfois, elle semble voir un double qui agit à sa place. Peu importe les invraisemblances : les ambiguïtés sur le sexe sont prétextes à aborder les problèmes de la bisexualité, chez les garçons comme chez les filles, le tout assaisonné au passage de diverses expériences amoureuses : de l’entreprise de séduction au baiser mouillé pour aboutir à l’acte sexuel lui-même, dans une évocation très politiquement correcte d’ailleurs. Mais les stéréotypes ne manquent pas, le récit est racoleur et malsain par moments. Au travers des subterfuges d’une fiction très « teen agers » sont abordées les complexités de l’être humain avec un accent mis sur les vertus des vraies amitiés qui aident à ne pas perdre pied au moment de révélations intimes sur son identité.