Dans ses mémoires, un certain Jacob Bloch relate sa rencontre avec Freud, venu à Paris en 1885 pour assister aux leçons de Charcot. Ensemble, ils ont pu résoudre une série de meurtres perpétrés à la Salpêtrière. Curieusement « en 200* », pendant un congrès à Toulouse, des carnets de Bloch reparaissent, alors que des crimes similaires frappent des collègues d’Antoine Le Tellier. Héros récurrent de Patricia Parry et, comme elle, médecin psychiatre dans la Ville Rose, celui-ci mène l’enquête.
L’intrigue alterne ces deux époques, dans l’atmosphère antisémite que Freud a connue à Paris, dans le monde trouble de l’hystérie et les querelles actuelles des praticiens. C’est d’ailleurs le principal intérêt de ce roman policier qui, contrairement à Petits arrangements avec l’infâme (N.B. déc. 2007), n’offre pas de grand suspense, mais permet à l’auteur de dénoncer à nouveau une forme d’intolérance en mêlant Histoire et fiction.
C.V.D.R. et A.Ba.