Paradise Valley est un ghetto pour gens riches où la sécurité règne en contrepartie d’un règlement envahissant qui uniformise la vie de chaque couple. La place est essentiellement peuplée de cadres des sociétés de recherche informatique implantées à proximité. Un important réseau d’espionnage industriel semble y être installé. Rubine est dépêchée depuis Chicago, travestie en ingénieur : cheveux courts, tailleurs chics et robe du soir.
Un nouveau look pour la policière garçon manqué, toujours attrayante dans ses tenues féminines affriolantes. Boyan remplace avec succès Dragan de Lazare au dessin. Le scénario est compliqué : manipulation psychologique et espionnage industriel se mêlent, l’insertion d’une intrigue au milieu du récit disperse l’attention, et le texte est dense. L’héroïne au caractère bien trempé reste attachante, et le jeu de recherche des indices disséminés dans le dessin suit les règles de la bande dessinée.