Contrairement à ce qu’affirme la Constitution française, « l’égalité devant la loi de tous les citoyens » n’est pas réelle. Les disparités anciennes subsistent et s’accentuent entre province, capitale, grandes métropoles, petites villes, banlieues, campagnes… Les inégalités territoriales sont multiples : accès à l’éducation, à la culture, à l’emploi, aux transports, aux soins… Les exemples, souvent très précis et concrets, sont multipliés à l’infini. Pour lutter contre cette « fracture territoriale », les auteurs – tous trois jeunes et engagés à droite – proposent une « discrimination positive territoriale », c’est-à-dire une application différenciée des lois en fonction des territoires, supposant une « révolution » des mentalités dans une France encore jacobine. Ainsi des minima sociaux personnalisés ou des impôts modulables. Si cet ouvrage peut servir de base de réflexion à des responsables politiques, nulle part il n’est fait allusion au financement des mesures prônées. Avec moins de clichés, d’expressions toutes faites et de redites, il se lirait avec plus d’intérêt.
Citoyens des villes, citoyens des champs : pour une égalité des territoires
SPIRI Jean, BRUGÈRE Alexandre, VOUVET Élise