Cobra

FORSYTH Frederick

Washington, été 2010. Un drame survenu dans les coulisses de la Maison Blanche est à l’origine d’une décision présidentielle majeure : la lutte contre les trafiquants de drogue est désormais légalement assimilée à une action anti-terroriste. Carte blanche est donnée à un ancien de la CIA, auquel son mode opératoire a valu le surnom évocateur de Cobra. Sa mission : éradiquer le trafic de cocaïne existant dans le triangle Amérique-Afrique-Europe. Sa cible : le cartel colombien dirigé par le redoutable Don Diego.

 

Une fois de plus (cf. L’Afghan, NB mars 2007), le travail en amont réalisé par Frederick Forsyth est impressionnant. Les chiffres de la production de la poudre blanche, la description des procédés et des ruses du monde impitoyable des narcotrafiquants, des techniques sophistiquées mises en oeuvre par les services secrets et des volontés politiques confrontées aux enjeux électoraux…, tout contribue, mis à part quelques longueurs, à la crédibilité de ce thriller politique passionnant, construit comme un scénario de film et dont le sujet, d’une morbide actualité, ne peut que susciter l’intérêt.