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Un ogre, une ogresse, des enfants qui disparaissent et un village qui a peur… jusqu’à ce que Séraphin, un garçon moitié-lutin moitié-magicien, réussisse avec un peu de chance et beaucoup d’astuce à ramener la paix.
Il va donc courageusement trouver l’ogresse qui pleure toutes les larmes de son corps, assise sous un arbre : elle lui avoue avoir le désir d’un enfant à chérir… mais son mari n’en ferait qu’une bouchée ! Séraphin lui promet d’exercer son voeu et le voilà parti trouver l’ogre dans son manoir. Le dialogue sera rude entre le lutin et l’ogre en colère, qui finit par avouer que son seul rêve est d’avoir un enfant à aimer : qu’à cela ne tienne, il suffit d’aller voir l’ogresse !
Cette histoire plutôt cruelle utilise les ressorts du conte traditionnel et le thème des enfants dévorés. Un anti-conte qui finit bien : l’ogre et l’ogresse se retrouvent pour une danse endiablée, viennent les mots d’amour et naît un bébé dont Séraphin est le parrain. Le texte est court et bien rythmé et l’illustration, en adéquation avec le récit, suscite crainte, terreur mais aussi apaisement.