Au moment de quitter la maison, Colette refuse de mettre ses baskets parce que… Elle fait preuve d’une belle imagination. La carpette ronde sur laquelle elle est assise devient tour Ă tour sables mouvants, tornade, plaque de glace ou piste d’atterrissage. HappĂ©e vers le bas puis vers le haut, dĂ©rapant, elle est finalement enlevĂ©e par des extraterrestres. Fort bien, nous allons chez le glacier, disent les parents dont on ne voit que les pieds. Ăa change tout !Colette, baskets, la rime est ajoutĂ©e par la traduction, l’album s’intitule en anglais Push on your shoes. Le graphisme gĂ©omĂ©trique fait varier les expressions de la fillette d’un trait de bouche incurvĂ©, exprime sa rebellion avec des mains aux hanches, la surprise avec les bras levĂ©s. Le dynamisme de la tornade, la glissade (toujours en chaussettes) modifient Ă leur tour ses traits de smiley. Finalement, Colette (enfin chaussĂ©e) est priĂ©e de s’endormir sur son lit qui semble Ă baldaquin : enfant roi capricieux ? Un Ă©pisode du vĂ©cu de l’enfant – et des parents ! – dans une illustration expressive. (R.F.)
Colette tes baskets !
STILES Dan