Commando Rouge (Les divisions de fer ; 1)

La guerre se poursuit toujours en 1946, Hitler et Staline s’affrontent avec des armes conçues par des esprits de plus en plus hystériques : c’est le règne de la démesure dans la folie meurtrière. Du côté des Allemands, dont les troupes sont aux portes de Moscou, l’arme absolue semble avoir été construite : un super blindé marcheur, monstrueux, réputé invincible, le Mekapanzer. De l’autre côté les Russes, en mauvaise posture, décident de s’emparer de l’engin puis de le retourner contre leurs ennemis. Ils constituent dans ce but un commando de pilotes d’élite, parmi lesquels Tania et Spartak. Ils doivent diriger des robots mécaniques géants, sortes de « transformers » mi-androïdes, mi-véhicules rapides, pour attaquer le repaire du monstre.

Cette uchronie est un prétexte pour utiliser, dans la guerre entre deux des plus grands barbares du siècle, les super-mécaniques des comics US. L’illustrateur, avec jubilation, déploie son savoir-faire et son dynamisme dans les scènes d’action et de combats. Les véhicules se précipitent, les robots s’entrechoquent, les assaillants explosent. Un véritable ballet maudit de ferraille et de sang.