Baptiste apprend sur le tard qu’il est un enfant IAD (Insémination Artificielle avec Donneur). Cela déclenche en lui crises d’angoisse et hallucinations qu’il tente en vain de noyer dans l’alcool et les anxiolytiques. Il n’a de cesse alors de rechercher son père biologique, le « Bio ». Il s’introduit dans les archives d’une clinique pour retrouver son nom et déniche à grand peine une adresse qui le conduit chez une surprenante Luna. Elle lui révèle qu’elle est elle-même la fille du donneur et l’entraîne dans des expéditions abracadabrantes. Le sujet du livre, le choc de la découverte, le rapprochement affectif qui s’opère avec le père social, apportent une certaine émotion, mais trop d’invraisemblances et d’aventures rocambolesques s’accordent mal avec la gravité de la situation. Le roman se transforme rapidement en mises à l’épreuve, dignes de certaines émissions de télévision. Des rebondissements, certes, de l’imagination, cependant il manque dans ce premier roman une cohésion entre les différents épisodes et l’empathie avec le héros n’est pas au rendez-vous.
Comme Baptiste
LAURENT Patrick