Comme chien et singe (Ken’en ; 1)

Un village est sommé par un esprit de la forêt de lui sacrifier une jeune fille. Benzon, moine errant qui passait par là, essaie de les aider en remplaçant la jeune fille par un chien exorciste, Hayate. Mashira, l’esprit, un jeune kakuen (mi-homme mi-singe), est ravi de l’échange et décide d’adopter le chien. Mais celui-ci se transforme le lendemain en homme menaçant. Les relations des deux « mi-homme, mi-animal » sont tumultueuses mais ils s’attachent progressivement l’un à l’autre. Au village, l’inquiétude demeure alors qu’Hayate ne revient pas.  Ce manga offre le charme de se dérouler dans la campagne et la forêt japonaise à une époque pré-industrielle, en compagnie d’êtres fantastiques qui sont loin d’être antipathiques. Le début est riche en surprises. La suite s’attache aux aventures et aux relations entre Mashira, très peu singe concrètement, et son chien magique, ainsi qu’aux liens qu’entretient le jeune homme avec sa petite tribu. Il y a suffisamment d’incertitudes pour maintenir la curiosité, même si le rythme est loin d’être toujours trépidant. Le dessin, classique pour le genre, est de bonne qualité et concourt à créer l’atmosphère séduisante de la série. À suivre. (M.D.)