Comme des bleus

TALVAT Marie, LALOUE Alex

Paris, novembre 2016. Le corps sans vie d’une jeune infirmière est découvert chez elle, atrocement mutilé. Arsène Galien, affecté depuis peu à la Brigade Criminelle, va pouvoir faire ses preuves dans une affaire complexe : le père de la victime est l’avocat d’un tueur psychopathe récemment libéré, les élections sont proches et la presse déchaînée. L’idylle passionnée d’Arsène avec Pauline Raumann, voisine de palier de la victime et journaliste au Baromètre, complique les choses.  C’est le premier roman de la journaliste Marie Talvat et du policier Alex Laloue. C’est une suite de chapitres où, alternativement, chacun des deux héros raconte ce qu’il vit, ce qu’il pense, entre le 18 novembre et le 2 décembre. L’emploi systématique de ce procédé est un peu lassant et crée parfois une certaine confusion. Si les rouages de la police et les méthodes de la presse sont abondamment développés c’est souvent au détriment d’une intrigue qui tire en longueur. Les états d’âme et les comportements des principaux personnages ne sont pas toujours cohérents et exagérément délayés. Pas vraiment de suspense, jusqu’à un dénouement peu crédible. (D.A. et B.T.)