Laissée à la garde de la cuisinière et du majordome, la jeune Astrid s’ennuie ferme dans l’immense château de ses richissimes parents incroyablement juché au sommet d’un building. Une de ses dents bouge : bonne occasion pour dézinguer la ridicule croyance en l’existence d’une quelconque petite souris ! Une fois la dent tombée (non sans mal), son plan A, pourtant brillant, échoue lamentablement et Astrid essuie un véritable affront : non seulement la petite souris existe mais elle lui a laissé un tube de dentifrice. Finalement c’est toute la maisonnée, chat et chien compris, qui se retrouve au centre d’un incroyable complot. Avec son ambiance rétro et ses personnages d’avant-hier, ce premier volume inaugure fort bien une série à suivre. La touche graphique, soigneusement particulière, passe parfaitement bien. Les personnages sont vivants, leurs fonctions et leurs caractères, précis et respectés, fixent le cadre de l’action, parfois un peu longue, mais rocambolesque à souhait. Il y a du Tom et Jerry dans l’air sauf qu’Astrid, toute chipie qu’elle est au début, n’a plus du tout envie de dézinguer la petite souris, la grise, du moins… elle s’ennuie tellement ! Quant à Gatsby, qui l’eut cru: plutôt matois le gros matou! (M.-F.L.-G.)
Comment dézinguer la Petite Souris (Astrid Bromure ; 1)
PARME Fabrice