2017. La Réunion. Soën apprend la mort dans un « accident » de son père, et que celui-ci vivait sous une fausse identité. L’a-t-on supprimé et pourquoi ? Il fait la connaissance de sa famille de métropole. 1984-1985. Le journal d’Yvon, enseignant en Turquie pendant son service militaire, s’intercale dans le récit. Le lecteur découvre l’amour qui le liait à une jeune Bulgare éprise de cinéma, pendant que Soën part à sa recherche, soutenu par Ida, une amie de l’île. Le contraste est grand entre l’île où vit l’adolescent avec sa mère et sa famille nombreuse et chaleureuse, et Ankara, capitale austère où se rencontrent acteurs de la guerre froide, services secrets et terroristes en fuite. On est surtout sensible au parallèle entre le père et le fils découvrant le monde et l’amour avec la même fraîcheur un peu naïve. Ce roman de formation nourri de souvenirs de l’auteur peut toucher les 12-13 ans. (R.F. et M.-C.D.)
Comment mon père est mort deux fois
GREVET Yves