Dans les tomes précédents (Cf. Dans les serres de l’aigle, NB décembre 2010), Clara, membre de la cellule Poison, était chargée d’infiltrer les réseaux albanais de prostitution. Elle jouait peut-être double jeu, et en tous cas était grillée. La voici maintenant devant la tombe portant son nom, appelée à s’éclipser sous une autre identité. Pourtant, quelques mois plus tard, elle part pour une nouvelle aventure, sauvant un enfant de la famine avant de rejoindre Zoran qui dispute une partie d’échecs avec un vieil Albanais. Seize ans plus tôt, elle découvrait que sa mère se prostituait, source, sans doute, tant de sa vocation que de ses addictions.
Le jeu bicolore des teintes continue à orienter le lecteur dans les perpétuelles oscillations du récit entre les lieux et les époques. Dans ce dernier volume en forme d’épilogue, l’histoire se concentre sur les origines et la fin où quelques intrigues se dénouent. Entre honneurs, réminiscence et émotions, Claire, flanquée de sa fille Nada, fruit de ses relations avec le truand Zani, peine quant à elle à retrouver sa stabilité.