Stéphane Breitwieser a toujours été attiré par les antiquités. Il collectionnait timbres et pièces de monnaie. Enfant unique gâté par sa mère, il a mal vécu le divorce de ses parents. Avec sa “copine” Anne-Catherine, il fait du tourisme entre deux petits boulots. Un jour, au musée de Thann – il a vingt-quatre ans – il dérobe, trop facilement, un pistolet à silex ; c’est le premier vol d’une longue série : armes anciennes, pièces d’orfèvrerie, petits tableaux du XVIe et XVIIe, tapisseries, ivoires. L’autodidacte devient un expert ! Pendant sept ans, il fait de sa chambre son musée personnel. À son arrestation en 2001, sa mère, bizarrement, fait tout disparaître. Stéphane Breitwieser détaille avec complaisance son habile façon de procéder, les kilomètres parcourus pour le plaisir de voler et de posséder. Il tente d’expliquer les motivations de ce désir compulsif mais paraît plus préoccupé par la conduite maternelle inexplicable et la trahison d’Anne-Catherine que par la perte de sa « collection égoïste » (histoire déjà racontée par Vincent Noce, NB juin 2005). Le lecteur reste perplexe.
Confessions d’un voleur d’art
BREITWIESER Stéphane