Dans son rêve, Gian revoit les circonstances tragiques dans lesquelles sa mère est morte bêtement sous ses yeux en reculant au bord d’une falaise pour prendre une photo. Réveillé en sursaut, son bras le démange. Une égratignure de forme étrange est apparue dans la nuit. Au petit matin les gendarmes débarquent. Ils sont à la recherche d’une jeune fille qui a disparue. Gian ne se souvient pas ce qu’il a fait la nuit dernière. Il a maintenant régulièrement des absences, comme s’il quittait le présent et son corps, accompagnées de visions d’une réalité d’ailleurs. Il ne va pas tarder à faire le lien avec la fille disparue.
Serge Annequin a conçu une œuvre originale qui emmènera le lecteur dans des directions parfois inattendues au fil d’une histoire où le quotidien le plus trivial côtoie le fantastique et la philosophie de Platon. Au-delà de son réalisme, le dessin participe à la compréhension de certaines situations. En fonction de sa teinte dominante, sans jamais s’écarter d’une palette de couleurs douces, il plonge le lecteur dans le présent, le passé, l’ailleurs ou le rêve. Le dessin est toutefois inégal alternant le banal et le meilleur notamment dans les dessins en pleine page. Une histoire complète en 48 pages qui ne laisse pas indifférent mais qui ne transporte pas le lecteur aussi loin que ses personnages.
Serge Annequin est nominé au Prix de la BD de la Ville de Saint-Etienne pour Constellation(s) !
La Fête du livre de St Etienne, dans le cadre de son partenariat avec la STAS, réseau stéphanois de transport en commun, mettra en valeur sur une rame de tramway les nominés du Prix BD de la ville de Saint-Étienne, dont fait partie Serge Annequin et son « Constellation(s) ».