Au nom de la science, Bruno Durieux, ancien ministre et économiste, part en guerre « contre l’écologisme », une idéologie politique hostile au capitalisme marchand qui prétend mettre un terme à l’exploitation de la planète par l’homme. Après avoir énuméré toutes les catastrophes – pénuries de surfaces cultivables, pollutions monstrueuses, extinction massive d’espèces, manque d’eau, etc. – annoncées à tort par les écologistes depuis qu’ils existent, l’auteur dénonce leur obsession à proclamer l’urgence écologique et à répandre la peur. Il leur oppose sa propre vision : seule la croissance fournit les moyens matériels et financiers d’une défense sérieuse et durable de l’environnement. Il faut faire confiance à l’intelligence de l’homme, au développement des nouvelles technologies, cesser d’être obsédé par le CO2 et promouvoir le nucléaire, les OGM, etc. L’efficacité, la flexibilité de l’économie de marché sont de meilleures réponses au défi environnemental que les réglementations souhaitées par les écologistes. Ce disant, il prône un néolibéralisme, tout aussi politique, idéologique et scientifique (?) que l’écologisme. (C.P. et A.Be.)
Contre l’écologisme : pour une croissance au service de l’environnement
DURIEUX Bruno