À New York, le FBI débarque dans une galerie d’art de Chelsea avec un mandat de perquisition. Paula Mckay prévient son mari qui aussitôt emporte tout l’argent liquide disponible et appelle un taxi destination J.F.K. puis Paris. Deux ans plus tard, il rend visite à son fils, Alex, alias Christopher Dantès, pour lui demander tout simplement d’indemniser les clients de sa galerie auxquels il avait vendu des faux tableaux de peintres importants. Devant son refus, il menace de révéler son passé de trader à la BGI. Un comble pour un père qui a laissé tomber sa famille, y compris sa fille handicapée…
Il n’est décidément pas reposant d’être milliardaire ! Après s’être vengé de financiers véreux, puis débarrassé d’industriels pollueurs, Dantès est maintenant confronté aux contrefaçons, qui plus est celles de son propre père ! Le scénario bien construit de Boisserie et Guillaume mêle astucieusement la vie privée du héros, son père et son futur rôle de père, avec les triades chinoises de New York et sa mystérieuse patronne, Madame Jia-Li Wu. Le dessin réaliste d’Érik Juszerak s’adapte comme chaque fois parfaitement au récit, même avec la caricature du père dénaturé.Vivement la suite de ce diptyque. (C.D. et D.L.)