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Coraline, une blonde préceptrice aux formes sculpturales, sonne à la grille d’une richissime propriété. Les trois domestiques lui font vite comprendre quelle aura surtout à tenir compagnie à leur maître, un garçon au visage poupin, autoritaire et capricieux, qui passe son temps à imaginer de folles et gigantesques machines. Si les journées sont vides, les nuits de Coraline sont agitées. Ses rêves l’emportent dans des scènes pleines d’action : navire attaqué par des pirates, naufrage sur une île d’anthropophages, avec disparition au matin de sa petite culotte ! Bizarre…
Le dessin réaliste, oeuvre d’un Américain créateur de comics, est de bonne facture, aussi à l’aise dans les machines XIXe siècle que dans les déshabillés vaporeux, même si son coloriage fait la part belle à l’infographie. Le scénario ne manque pas d’imagination mais l’innocence de la belle héroïne est peu crédible et ce premier tome, s’étire, s’étire…