Dans la chambre froide d’un laboratoire universitaire du Connecticut, des morceaux de corps humain sont découverts par hasard dans un sac poubelle destiné à l’incinération. L’enquête révèle que d’autres corps ont disparu de cette manière. Tous appartiennent à de très jeunes filles, pour la plupart originaires des Caraïbes, qui ont entre elles une étrange ressemblance. L’assassin, un sadique, semble bien être un chercheur de l’université et, dans ces années soixante, ces crimes en série vont rapidement apparaître comme des crimes racistes.
Après dix-huit romans classiques ou historiques, Colleen McCullough aborde pour la première fois le thriller qu’elle situe dans le milieu de la neurochirurgie universitaire, bien connu d’elle pour avoir travaillé à Yale. Tous les ingrédients d’un roman policier classique sont là, pourtant aucun ne fonctionne vraiment : l’intrigue complexe croule sous les circonvolutions, les multiples suspects peinent à convaincre, le sympathique détective ne brille pas par la rapidité de ses déductions et les trois dernières pages enchaînent les coups de théâtre, chacun plus invraisemblable que le précédent. Bref, marier Agatha Christie et Harlan Coben ne se révèle pas si facile.