Vincenzo Bastiani est envoyé par son père à Venise pour aider un oncle dans ses affaires ; mais le jeune homme, passionné d’art, rencontre le grand peintre de l’époque, Le Titien, qui en fait son factotum, puis son confident. Désormais, il suit de près la carrière de son maître admiré de tous, accablé de commandes prestigieuses, mais toujours fidèle à sa chère ville de Venise. Titien a tout un atelier et des élèves, parfois peu scrupuleux, parmi lesquels Véronèse et Tintoretto qui se montre d’une jalousie maladive. La Sérénissime est alors à l’apogée de sa gloire, dans le domaine des arts et du commerce ; sa puissance navale est grande et ses galères participent à la bataille de Lépante. Michel Peyramaure a écrit une centaine de romans historiques ; dans celui-ci, comme dans le précédent (Le sabre de l’Empire, NB décembre 2015), il invente un narrateur fictif vivant dans l’ombre d’une célébrité. Dans ce roman remarquablement documenté, le lecteur est plongé dans l’effervescente vie artistique de Venise, naviguant entre les nombreux peintres et architectes illustres de l’époque. Malgré un style manquant de panache, c’est une belle fresque du monde vénitien au XVIe siècle. (D.C. et A.M.)
Couleurs Venise : la vie de Titien
PEYRAMAURE Michel