Dès la première page, l’auteur plante une ambiance : « la nature respire, le vent chante gaiement et de drôles de petits oiseaux naissent dans l’eau… Au printemps, leur chapeau s’ouvre en même temps que les bourgeons, mais à la place d’une fleur, il en sort un petit nuage qui sera leur guide ». Ainsi commence l’histoire de Coulico, le seul dont le chapeau ne s’est pas ouvert. Il est appelé par la nature et le voilà parti : il rencontre des montagnes qui crachent de l’eau, puis cinq baleines remplies d’eau par les montagnes. Coulico est un peu perdu : son nuage n’est toujours pas sorti… Une colonie d’oursons l’entraîne à barboter avec eux dans l’eau et, la nuit venue, il rencontre des petits cochons lumineux…Le texte est sobre, bien rythmé, et l’imaginaire mène le jeu dans les images, des aquarelles pastel pleines de légèreté. Mais il y a un détournement de sens, un abus de la symbolique de l’eau, qui nuit à l’intérêt du récit et surtout à sa compréhension.
Coulico
ASSÉNAT Marie