Don Diego alias Zorro reprend du service, accompagné du fidèle Bernardo et du sergent Garcia. Mais revu et corrigé par Fabcaro et Fabrice Erre, il n’a plus grand chose à voir avec le panache de l’original. Dans cette farce joyeuse et décomplexée, il est ridicule, mais ce n’est pas bien grave, puisque personne n’est épargné (quoique Bernardo s’en sorte plutôt bien). L’intrigue de base? La fille de don Elgentillo, le nouveau gouverneur, a été enlevée par don Elméchanto. Zorro, amoureux de la belle, qui répond au doux nom de Sexoualidad, la sauve, forcément. Problème: elle tombe sous le charme du justicier, mais ignore don Diego, qu’elle juge falot. Comment faire?
Jeux de mots pourris, second degré absurde, gags récurrents autour de la difficulté de gérer une double personnalité, les saynètes de six cases s’enchaînent sans temps mort, sans grand raffinement mais avec beaucoup de drôlerie. C’est de l’humour potache assumé et percutant, qui s’offre le plaisir de quelques citations ou références décalées (super héros, psychologie ou politique, tout est bon). Le dessin très caricatural et animé aux couleurs marquées est bien dans l’esprit. Assez réjouissant à partir de 13 ans.