Pétri de bonnes intentions Oggy, matou bleu au pif rouge et à l’appétit surdimensionné, se lance dans une série d’activités domestiques, ludiques et, éventuellement, sportives. Constamment harcelé par trois maudites bestioles qui lui mettent une pression d’enfer, l’affaire part invariablement en vrille et tourne au cauchemar pour le malheureux Oggy souvent vaincu, rarement vainqueur.
Recueil de sketchs en deux planches, muets, comme le très fameux dessin animé du même nom dont il est l’adaptation à la fois fidèle et originale. Gags dont l’humour potache, enlevé et délirant fait la part belle à une délicieuse méchanceté qui fait mouche à tous les coups. Pas de pitié pour les gentils et les goulus. Le dessin vif accentue les mimiques et le dynamisme des mouvements. Les couleurs joyeuses et les décors souvent simples, toujours très suggestifs, créent une ambiance cartoon. Il y a du Tom & Jerry là dedans. Avec la diffusion d’une nouvelle saison sur les chaînes télévisées (depuis fin novembre) Oggy va se faire de nouveaux fans.