Cyanure

LÄCKBERG Camilla

L’odeur d’amandes amères qu’exhalait le verre bu par le vieil homme qui gisait près de lui, avertit Martin Molin qu’il venait d’assister à un assassinat ! Et avec la tempête qu’ils essuyaient sur l’île de Valö, où son amie avait invité le policier dans sa famille, impossible d’aller chercher de l’aide sur le continent. Martin allait devoir mener seul l’enquête au sein d’une tribu qu’il ne connaissait pas encore…

 

Pour l’auteur de L’Enfant allemand (NB février 2011), Cyanure est une petite chose : un policier à l’ancienne avec une ambiance à la Agatha Christie, où chacun soupçonne tous les autres dans un huis clos familial. Les personnages, assez stéréotypés, reflètent la mentalité des grandes lignées à héritage et le flic pataud, qui pollue allègrement les scènes de crime, résout le mystère à lui tout seul, dans une ultime déduction. Un roman noir qui se laisse lire, mais auquel il manque suspense et complexité dans une intrigue cependant bien menée.