Amélie est la fille de Pierre Schoendoerffer, cinéaste et écrivain.Seule fille du « clan Schoen » – trois enfants roux et flamboyants, jeunesse dorée, famille bourgeoise libérée des tabous –, elle apprend à seize ans qu’elle est diabétique, insulinodépendante à vie. Les souvenirs d’une enfance heureuse, entre l’avenue Foch et la propriété en Bretagne, les rencontres avec des personnalités mythiques, les tournages avec son père au Vietnam et sa réception à l’Institut alternent avec les brutales irruptions de la maladie, ses séquelles sur les yeux, les os, la vie sentimentale, les révoltes dévastatrices.
Le texte est d’autant plus touchant et sympathique que l’on s’identifie à la jeune fille romantique et blessée, aux parents affolés. Bien que parfaitement équilibrés et raisonnables, les proches sont plutôt odriginaux. Un livre écrit dans un langage simple, direct et passionné, parfois dans un argot adolescent, comme si l’héroïne était restée elle-même figée dans l’enfance.