Un dimanche matin, dans le petit village colombien de Mariquita, surgit une bande de guérilleros qui veulent rallier les hommes à leur cause. Ceux qui refusent sont exécutés, les autres emmenés de force. Les veuves, les vieilles filles, le curé, un petit garçon déguisé en fille et Santiago l’Autre veuve, sont épargnés. Après une période de crise, Rosalba, la veuve Patino, s’autoproclame maire du village et élabore une nouvelle organisation. Mais c’est l’anarchie, les femmes se chamaillent, le curé est viré à cause de ses méthodes peu orthodoxes. La vache Perestroïka sauve le plan de restructuration économique politique et social ! Et les femmes de créer un système communautaire prospère et autarcique, celui-là même que les guérilleros entendaient promouvoir, avec quelques arrangements cependant… Les femmes se promènent nues et couchent ensemble, le temps est devenu féminin. Malgré quelques longueurs, ce récit foisonnant trouve sa force dans l’alternance entre imaginaire et réalité, chaque chapitre étant ponctué par des récits très éprouvants de la zone de combat. Un premier roman ironique et burlesque qui soulève avec humour les problèmes d’une société régie par la violence.
Dans la ville des veuves intrépides
CAÑÓN James