Après une enfance difficile auprès de parents toujours en conflit et un père violent, Clémence, 17 ans, a choisi de vivre chez sa grand-mère paternelle. Sa mère est remariée, son père voyage, l’adolescente s’en est accommodée. Son quotidien va pourtant basculer lorsqu’elle apprend que son père a tué un homme. Le poids de la honte, de la culpabilité qu’elle ressent d’appartenir au « camp des assassins », pousse Clémence à s’enfermer dans la solitude. Elle se sent en total décalage avec les jeunes de son âge.
La narration essaye de donner du corps à une intrigue qui manque d’épaisseur et d’intensité malgré des faits graves et douloureux – un père meurtrier qui se suicide dans sa prison. Est-ce l’écriture, classique mais un peu artificielle, ou les sentiments et les rapports humains décrits sans profondeur ? On a du mal à adhérer au récit. Même si l’auteure veut apporter à la fin un message d’espoir…