Dans le pire des cas

Jacob, fils du PDG d’une multinationale pharmaceutique, est kidnappé à New York. L’inspecteur Michaël Bennett, est appelé d’urgence. On lui impose comme collaboratrice Émilie Parker, agent du FBI. Le ravisseur ne réclame pas de rançon mais pose des questions pièges au jeune homme sur l’état calamiteux du monde. Bien sûr Jacob ne fait que de mauvaises réponses que le criminel fait écouter au père… Malgré les moyens techniques colossaux déployés par les autorités, Jacob est retrouvé mort. Bientôt des enlèvements similaires se produisent. Émilie et Michaël engagent une course contre la montre. Comment faire savoir aux hommes qu’il faut sauver la planète ? Puisque l’amour ne le peut, le meurtre fera l’affaire : tel est le credo du tueur. Ce quatrième opus de la série des Bennett prouve que James Patterson (La piste du tigre, NB septembre 2012), l’auteur de thrillers « le plus vendu au monde », peine un peu à tenir le rythme de façon convaincante. Des personnages caricaturaux s’agitent dans une poursuite où les situations convenues s’enchaînent, le tout sous une avalanche de bons sentiments et de poncifs. Un avantage cependant : construit en une suite de courts chapitres, le roman se lit aisément.