Edwin Mac Gill git immobile sur son lit d’hôpital, plongé dans un long coma qui ne présage rien de bon. De leur côté Tara et son ami Tom mettent la main sur une cape et un carnet mystérieux, détenteurs de pouvoirs extraordinaires. C’est ainsi que le duo fait un retour dans le passé de leurs parents respectifs et découvre leur rencontre et les liens orageux qui les unissaient au père de Mathilde la chipie. Fallait-il qu’ils soient naïfs, à l’époque, pour se laisser entrainer, par pure et sotte bravoure, dans un défi où un monstrueux animal, une sorcière qui ne l’est pas moins et quelques objets enchantés les conduiraient dans une aventure proprement incroyable.
Le suspense est habilement prolongé, les caractères se précisent : Tara et Tom sont de plus en plus sympathiques et ne manquent ni d’audace ni d’ingéniosité. Montse Martin est fidèle à elle-même. S’il est vrai que son dessin rond est toujours un tantinet classique et « déjà vu », il n’en demeure pas moins que sa dynamique sert bien le scénario. Un bémol toutefois pour la colorisation, sans nuance. Il reste au scénariste un tome pour dénouer l’affaire et éclairer les mystères du passé. Nul doute qu’il y parviendra sans difficulté : il y a matière.