Day

KENNEDY A.L.

Né en 1924 en Angleterre, Alfred Day s’engage très jeune dans la Royal Air Force pour échapper à son père et fuir la poissonnerie familiale. La prison et la torture lui laissent une empreinte indélébile. En 1949, il accepte de participer à un film rétrospectif dans un camp militaire reconstitué en Allemagne. En superposant ces deux univers décalés, souvent difficiles à discerner, l’auteure utilise la même construction que celle de Le contentement de Le contentement de Jennifer Wilson (NB janvier 2005). En faisant intervenir la voix intérieure du héros, rappelant Paradis (NB mars 2006), elle complique un peu plus la lecture du récit. Si l’on surmonte ces difficultés, on apprécie la subtile analyse psychologique d’un individu marqué par son enfance, par son pudique amour pour une jeune femme et découvrant la solidarité et l’amitié dans l’équipage de son bombardier. Un roman parfois déroutant.