Mathilde ne supporte plus Alexandre, son compagnon depuis douze ans, qui la poursuit de ses exigences sexuelles, aussi prend-t-elle un amant plus reposant ! Alexandre, le narrateur, trentenaire « bobo » au physique avantageux, s’adonne à l’écriture quand ses nombreuses et brèves aventures lui en laissent le temps, mais voilà que la jalousie l’incite à reconquérir Mathilde qui décidément ne veut plus de lui. Il emmène alors leur fils de six ans en Italie où Mathilde les rejoint. L’ambiance estivale n’effaçant pas leurs malentendus, ils se séparent définitivement dès leur retour à Paris.
Dans une succession de scènes, sans doute quelque peu autobiographiques, l’auteur d’Être sur terre et ce que j’en retiens (NB novembre 2001) détaille avec complaisance ses ébats, ses états d’âme et le vide laissé par le désamour. Certaines observations font mouche, mais, quand le style n’a rien de vraiment original, comment résister à l’ennui, à l’égocentrisme et au cynisme ambiant ? Un récit déprimant.