Déesse de l’eau (Tomoë ; 1)

Le Shogun n’ayant pas d’héritier, la charge pourrait revenir à son frère Yoshimi. Tel est le souhait d’Hosokawa qui pense pouvoir manipuler ce prétendant. De son côté, Yamana, le moine rouge, voudrait aussi obtenir le trône. Yoshinaka, lui, enlève Sayo, descendante de la guerrière Tomoe, déesse de l’eau. Il lui donne son nom, l’épouse et espère ainsi reconstituer le couple légendaire que son ancêtre formait avec Tomoe. Cependant, l’épouse du Shogun donne naissance à un fils, tandis que Sei, sa maîtresse, attend un enfant et complote avec Yoshinaka pour voler le miroir divin qui donne le pouvoir.   Histoire et légende se mêlent dans ce récit situé dans un Japon médiéval et guerrier. Cruels, retors, tendres ou audacieux, les personnages sont bien servis par un dessin clair et plutôt classique qui sait aussi rendre compte des combats furieux et des amours champêtres. La fin annonce un second volume qui devrait conclure l’histoire. Le livre s’achève par quelques pages de commentaires historiques. (P.P. et C.D.)